César Birotteau
Il s'agit d'un ouvrage de Balzac qui relate la fortune puis la faillite d'un commerçant dans les années 1830.
Le déroulement d'une faillite est décrit avec ce qui pourrait paraître de l'humour mais est plus en réalité du fatalisme, tant il est vrai qu'à cette époque les créanciers avaient des pouvoirs très importants susceptibles d'influer sur l'avenir du failli, ce qui ouvrait la voie à toutes les compromissions.
Les créanciers étaient organisés en un syndicat, et élisaient en son sein le syndic, qui n'était donc pas un professionnel mais l'un d'eux.
Parmi les citations, on peut relever:
- "La prospérité porte avec elle une ivresse à laquelle les hommes inférieurs ne résistent jamais" , parfaitement d'actualité
- "plus le bénéfice est illégal plus l'homme y tient"
- "le dépôt de bilan était inévitable . Il va mourir de douleur ... Le déshonneur est venu, je ne dois songer qu'à la réparation" qui n'est plus d'actualité ... et heureusement évidemment pour une partie de la phrase